Maxence est parti en SVE en Arménie avec le CIDJ

5 Octobre 2015
Maxence s'est vu proposer un emploi dans sa structure d'accueil en Arménie. Mobilité et emploi, il n'y a - parfois - qu'un pas !

Quelle était ta situation avant de partir en SVE ? Pourquoi as-tu décidé de partir ? Je travaillais comme psychologue dans le sud de la France. Je me suis toujours dit que si un jour j’avais l’opportunité de vivre une expérience à l’étranger, je le ferai… ne serait-ce que pour ne rien avoir à regretter. Alors j’ai quitté mon CDI et je me suis lancé dans l’aventure SVE.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ton SVE ? Ma structrure d'envoi, le CIDJ, m'a proposé une offre de volontariat dans l'association KASA en Arménie. J'ai envoyé ma candidature et c'est ainsi que je suis parti à Erevan pour effectuer une mission de volontariat à dimension humanitaire et culturelle. Mes tâches principales consistaient à m’occuper de tout ce qui était en rapport avec la Francophonie : organiser des conférences en français, rédiger des articles et interviews pour la gazette de l’association, animer le club linguistique francophone et des rencontres culturelles (ciné-club, sorties au musée…).

Quelle a été l’expérience la plus pertinente pour toi en Arménie ? Je ne suis pas sûr qu’il y en ait eu une en particulier, mais je dirais que l’organisation de la conférence sur les réfugiés en Arménie faisant intervenir des personnes de Syrie et d’Afrique est celle qui m’a le plus marqué.

Comment qualifierais-tu la culture arménienne ? La culture arménienne témoigne d'une histoire très ancienne. Cette culture et son peuple ont subi plusieurs persécutions et ont risqué de disparaître en 1915 à cause du génocide. Pour cela, les Arméniens sont très attachés et fiers de leurs traditions, ce qui selon moi, d'un côté les aide à préserver leur identité, mais de l'autre, les empêche de s'ouvrir au monde. Le peuple arménien est très accueillant, cependant, certains comportements et discours très répandus en France sont mal perçus en Arménie. En Arménie nous sommes des immigrés, nous devons donc respecter le point de vue des arméniens et ne pas chercher à imposer nos idées à tout prix. Si tu as compris cela, tu n’as pas de problèmes à t’intégrer et à te faire des amis.

Quelles compétences as-tu acquis ou renforcé au cours de ton SVE ? J’ai appris à travailler en équipe, à organiser mon travail et à communiquer dans un contexte et une culture très différente. J’ai également appris l’arménien, ce qui m'a beaucoup aidé pour communiquer avec les locaux.

Peux-tu nous dire une phrase en arménien ? “Barev, yes khantrum em mi hat shawrma yev mi hat garejur, merci shat” : Bonjour, je voudrais un shawrma et une bière, merci beaucoup !

Que t'a apporté ce projet d’un point de vue personnel ? Cette expérience m’a beaucoup fait mûrir. C'est l'une des meilleures choses qui me soit arrivée dans la vie.

Pour toi, le SVE c’est… ? S'engager dans un projet et le finir.

Ton SVE vient de se terminer… Quels sont tes projets désormais ? KASA m'a embauché comme Responsable du projet de la Francophonie, je retourne donc en Arménie encore un an ! Je suis aussi en train de rédiger un livre sur mon expérience en Arménie et dans le Caucase, dans lequel je parle de mes rencontres et expériences avec les gens, des problèmes qu’ils rencontrent et de leurs conditions de vie.

Que dirais-tu aux futurs volontaires qui partiront en Arménie ? En tant que Français, vous représentez la France en Arménie et dans le Caucase. Gardez bien cela à l’esprit et comportez-vous correctement car les expatriés français n'ont pas bonne réputation, et à raison...

 

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Source: https://europa.eu/youth/fr/article/47/28927_fr

Publié par : Centre d'Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ)